ESSAI : BJ42 |
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NB: Cet article est extrait de Passion 4X4 N°10 de 11/1995 |
Un véhicule de plus de dix ans, qui n'a connu au cours de sa carrière qu'un seul propriétaire, c'est rare. C'est cependant le cas de ce Toyota BJ42, objet de cet essai et qui a été conservé dans la famille Sabatier depuis son acquisition en 1982. Grâce à un entretien attentif prodigué tout au long de sa vie, ce Land Cruiser est, sur le plan mécanique, à quelques détails près, d'une étonnante fraîcheur. Sur le plan mécanique, ce véhicule a aligné les kilomètres sans aucun problème : aucune intervention majeure n'est à déplorer de sa naissance à aujourd'hui, ce qui n'est tout de même pas banal. Son pont faible reste la corrosion qui a rongé insidieusement le capot, les ailes, sans oublier les panneaux arrière. Aucun élément n'a été épargné. L'observation des facteurs qui concernent l'intégralité des interventions effectuées depuis sa sortie d'usine sur ce BJ42 amène un certain nombre de remarques. Tout d'abord, la rigueur de l'entretien : aucune révision n'a été oubliée, ce qui constitue un gage de fiabilité incontestable. Deuxième point important : hormis un silencieux d'échappement fourni à 130000 kms par un accessoiriste, peut-être histoire de comparer sa résistance avec celui d'origine, toutes les interventions ont été réalisées chez un concessionnaire de la marque. |
Troisièmement et c'est assez rare pour être souligné, ce Land Cruiser n'a jamais mis une roue dans la boue, ou hors route. Ben, ouais... Les interventions les plus importantes ne concernent en fait que l'embrayage qui a tenu seulement 125000 kms mais que l'on ne peut réellement incriminer, dans la mesure où l'usure de cet organe est fonction d'un certain nombre de critères, à commencer par le mode d'utilisation de son propriétaire. On retrouve ensuite un maître cylindre de freins à 172000 kms ce qui ne suscite aucun commentaire particulier. En revanche, on retrouve tout au long de ce dossier, une kyrielle de pièces d'échappement ce qui paraît surprenant pour un usage exclusivement routier. Côté moteur, on peut considérer, sans risques d'erreur, que l'ensemble des organes est d'origine. En effet, aucune intervention n'a été effectuée sur le moteur même les bougies de préchauffage ont tenu jusqu'à 157000 kms! Côté transmission, tout est d'origine au niveau des ponts, boîte de transfert. Il en est de même des aménagements intérieurs qui n'ont pas souffert du poids des ans. En revanche, rien ne va plus en ce qui concerne la carrosserie qui a subit une corrosion importante. Sur ce point, il y a pas mal de dégâts, les impacts de la rouille (multiples) sont dans certains |
cas, irrémédiables. Par exemple, les panneaux constituant les ailes arrières imposent, en l'état, d'importants travaux. Idem pour ce qui est des jupes arrières notamment derrière la roue de secours, où un véritable cratère s'est formé. Le capot est attaqué en plusieurs points.
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